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INSPIREZ, EXPIREZ ! (RAP)

INSPIREZ, EXPIREZ ...

 

 

 

Quand le peuple n’a plus que les yeux pour pleurer

on lui balance des lacrymos pour le calmer ;

c’est encor’ mieux pour tous ces gueux ça crèv’ les yeux,

et ça guérit les jeunes aussi bien que les vieux.

La solution rêvée pour assécher leurs larmes

ce sont les coups de bottes, matraques et autres armes.

Casques, bottes, cuirasses et même boucliers

bien protégés depuis la tête jusqu’aux pieds

face aux manifestants ils avancent sans peur,

couverts aussi par le ministre de l’intérieur ;

et face à ces gauchiasses antifas excités

tir’ au hasard dans l’ tas pour mieux les aveugler.

 

et dans ces écrans de fumée,

on ne peut plus respirer .

 

L’gouvernement avance masqué, ses nervis avancent casqués

mais dans la rue point de salut quand le virus s’est répandu,

experts payés par les labos mentant sur les chaînes d’info,

l’gouvernement comme ils respire sur tous les écrans en délire

respirateurs artificiels, masques absents c’est le bordel

attention, gardez vos distances de plus d’un maître...de conscience.

 

Avec ce virus on risque d’étouffer

on ne peut plus respirer

 

Un jour banal en Amérique, un noir écrasé par un flic

On ne peut plus respirer

 

un jour de manif en banlieue, une fille traînée par les cheveux,

« mais non c’était son sac à dos, ils mentent sur la vidéo

elle était même pas soignante, cette salope de militante

elle nous a jeté des pierres, ça a mêm’ rayé ma visière,

 

je ne pouvais plus respirer ».

 

Le jour d’après, re-pollution toutl’monde reprend sa vie de con

et court toujours dans le brouillard. Il est peut-être déjà trop tard

 

pour s’arrêter.

On ne peut plus respirer.

 

Pendant ce temps à l’Elysée, et sur les bancs de l’assemblée

demeurant dans les hautes sphères, y en a qui ne manquent pas d’air.

Loin de la boue, de l’air vicié, prenant de grands airs indignés,

brassant du vent à la télé, afin de mieux nous étouffer.

Ils volent au dessus des nuages, le gâteau ils se le partagent.

Mais toujours plus près du soleil, brûleront-ils un jour leurs ailes ?

 

Suffira-t-il de redistribuer les cartes de ce jeu truqué ,

ou d’en changer le règlement , ou renverser la table, carrément ?

 

Pour pouvoir enfin respirer.

 

 

 

 

 

 

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